
« Théâtre DE Midi » ou « Théâtre DU Midi » ?
Dans les années 1980, la troupe s’était consacrée à une activité originale qui consistait à donner à midi, lors de la pause méridienne, des spectacles courts, d’une demi-
Elle ne cédait pas à la facilité et c’était fréquemment une rude tâche que de défendre un répertoire constitué surtout d’auteurs contemporains devant un public pour qui le mot « théâtre » n’évoquait guère que les comédies de boulevard. Ceux qui participèrent à cette aventure y prirent une grande leçon de comédie et, s’il y eut quelques déboires, il y eut surtout de magnifiques satisfactions.
La troupe, qui conserve quelques attaches avec le comité d’entreprise de la branche des Industries Electrique et Gazière, est aujourd’hui une association « loi 1901 » ouverte à tous.
Son objet est bien de constituer une véritable troupe et de monter des spectacles. Ce n’est donc pas un cours à proprement parler. Les comédiens débutants y sont toutefois les bienvenus. Leur formation se fait sur le tas : ils sont intégrés, dès le début, dans la distribution du spectacle en cours, quitte, la première année, à ne tenir qu’un rôle secondaire ou une figuration. Certains comédiens sont membres de la troupe depuis plus de trente ans, mais il n’y a pas de promotion à l’ancienneté ! Les distributions sont établies pour donner le meilleur spectacle possible, en fonction de la personnalité et des possibilités de chacun.
L’effectif est variable selon les années mais n’excède jamais une vingtaine de personnes. La troupe n’est d’ailleurs pas ouverte aux seuls comédiens : elle a besoin aussi de techniciens. Michèle Fouchou-
Le fonctionnement pour monter une pièce se fait à raison de quelques répétitions d’une journée pleine le week-
Chaque spectacle est joué au moins une douzaine de fois. « Une envie de tuer sur le bout de la langue » de Xavier Durringer a dépassé les vingt-
Le répertoire est varié, mais plutôt orienté vers les auteurs contemporains.
Enfin, point important : le Théâtre de Midi n’est pas une entreprise commerciale et s’attache à demander la participation financière la plus raisonnable possible. Ainsi, cette année, la contribution annuelle totale, y compris l’assurance, n’excède pas 150 €., auxquels s’ajoute le coût des stages peu onéreux et accessibles à tous.